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jeudi 1 janvier 2015

First Amitié

                        First Amitié

C’est « l’ami ». La relation avec lui a traversé l’épreuve du temps et les épreuves tout court. Elle est fondée sur la croyance profonde (et a été soumise à l’expérience des faits) que l’on est aimé et apprécié pour ce que l’on est. De ce sentiment fort naît l’ingrédient clé de cette relation : l’exclusivité. Avec lui, inutile de présenter son meilleur profil ou de « la lui raconter ». Il est l’équivalent en amitié de l’âme soeur en amour. Les autres ingrédients qui composent la relation sont l’engagement (je suis loyal envers l’autre mais aussi envers la relation d’amitié), la confidence (volonté de s’ouvrir et de partager expériences et sentiments privilégiés), la confiance (certitude profonde qu’aucun ne trahira l’autre), l’honnêteté (franchise dans les échanges concernant la relation) et la communauté (sentiment que l’on partage le même état d’esprit et les mêmes valeurs, mais aussi que l’on est à l’aise avec nos différences).

Les attentes légitimes : la loyauté, une forme d’exclusivité, la franchise, le don et le partage.
Les motifs de rupture ou d’éloignement : la trahison (divulgation d’une confidence ou d’un secret, adultère avec le conjoint) ou une forte déception à propos d’un événement de vie symboliquement fort (mariage, décès, naissance, maladie…) que l’on n’arrive pas à pardonner.

Le pseudo ami

Il n’est pas toxique comme l’est le manipulateur ou le profiteur, car il est souvent sincère et b
ienveillant dans la relation, mais il déroge, souvent inconsciemment, à la règle d’or de l’amitié : partage et réciprocité. Jan Yager appelle les « amis des beaux jours » et les « amis des mauvais jours », ces hommes et ces femmes à l’amitié intermittente et « égocentrée ». Les amis des beaux jours ne répondent présents que lorsque tout va bien pour nous. Dès que les problèmes apparaissent dans notre vie, ils s’arrangent pour ne plus être disponibles. En revanche, ils n’ont aucun scrupule à se montrer prolixes sur leurs ennuis et à solliciter leurs « amis » chaque fois qu’ils en ont besoin. Cette tendance se remarque souvent au téléphone : le temps consacré à évoquer leurs problèmes est trois fois supérieur au temps qu’ils accordent aux nôtres. Les amis des mauvais jours, eux, se nourrissent au contraire des problèmes des autres, car la position du confident et du sauveur est aussi gratifiante que réconfortante. Ce spectacle de la souffrance est leur antidépresseur.

Les motifs de rupture ou d’éloignement : la prise de conscience de l’absence d’empathie et de solidarité des premiers, la prise de conscience de la jouissance morbide des seconds face à nos problèmes et à nos souffrances.

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